François Bossu

François Bossu a commencé à côtoyer les chevaux grâce à ses parents. Ceux-ci étaient tous deux enseignants, mais faisaient un peu d’agriculture à côté pour permettre à l’ensemble de la famille de pratiquer l’équitation.

La vie de François bascula lorsqu’il fit la rencontre de Patrick Mc Entee, cavalier CSO de renom, à l’âge de 14 ans. Celui-ci le prit sous son aile, en l’entraînant et en lui donnant des cours avec son père. François n’avait pas les moyens d’accompagner Patrick en concours, mais il était déterminé à suivre les traces de son mentor en faisant de sa passion son métier. Les parents de François s’y opposèrent : ils tenaient à ce que leur fils fasse de « vraies » études, et n’appréciaient pas que les chevaux soient une priorité par rapport à l’école. François fut contraint de passer son Bac, mais n’ira pas plus loin dans son cursus scolaire. Il réussit à négocier deux années sabbatiques avec sa famille, durant lesquelles il se promit de réussir à vivre de l’équitation. Aussitôt engagé par Patrick Mc Entee, François monta des jeunes chevaux durant une dizaine d’années.

Lorsque Patrick, qui était jusqu’à lors indépendant, devint salarié d’une écurie, François se lança à son compte dans une structure équestre de la région. Progressivement, il se fit une place parmi les meilleurs cavaliers belges. Il participa à plusieurs Coupes des Nations, Grands Prix et CSI 5*, finissant régulièrement sur le podium.

En septembre 2007, François fut victime d’un accident et s’en sortit avec le fémur et le coude fracturés. Après une rééducation de deux mois, le cavalier se constitua un nouveau piquet de montures pour reprendre les compétitions. Grâce à sa persévérance et à un travail rigoureux, François parvint à se remettre en selle et fréquenta de nouveau les épreuves les plus prestigieuses.

Il demeure aujourd’hui un sportif reconnu sur les terrains internationaux. Il aime également enseigner. Ses élèves ont des niveaux et des objectifs différents. Mais tous ont la même assiduité requise par leur coach, qui les emmène en concours pour les encadrer entre différentes épreuves.

Les infrastructures de François se situent à la frontière franco-belge ; elles disposent de deux grandes carrières (une extérieure, l’autre intérieure), ainsi que d’une vingtaine d’hectares de prairie.

François tient à respecter la nature profonde des 18 chevaux qu’il a au travail, en les faisant profiter de l’herbage quotidiennement. Épaulé par sa groom, deux autres cavaliers professionnels et sa compagne Lyndsay, François a pour objectif de former le plus de jeunes chevaux possibles, et de continuer à tourner au meilleur niveau possible. Il a particulièrement bon espoir en cinq équidés : Noisette Printanière, Ikann du Pont-Rihen, Atlanta des Sequois Z, Idéal RH de Tertre et Hop Mouche.

2021

1er au Grand Prix de Grenoble en 2004 avec Kali de l’Espinette
3ème au Grand Prix de Linz en 2007 avec Idalpha de l’Oiselière
Sans-faute dans la Coupe des Nations de Poznan en 2007 avec Lucky-Loke R